Les amoureux des voies publiques

Notre ville se réveille! Le printemps s’installe et les parisiens renouent des liens forts avec leur vélo. Certains ne sont pas Vélib ou le sont de temps en temps, d’autres gardent leur vélo, qui les accompagnent, depuis des années.

Mon vélo est avec moi depuis très longtemps, je ne peux pas m’en séparer, il a été témoin de 20 ans de ma vie. Il a voyagé avec moi et il est toujours là. En hiver, il est bien triste dans la cour de mon immeuble à attendre les beaux jours.

J’aime aussi les possibilités qu’offre le Vélib, l'heureux mariage du vélo et de la liberté. Pour moi il est vraiment synonyme du mot liberté, on le prend un peu, beaucoup, tout le temps, juste le soir, comme on veut !

Mais, j’aime tant les vieux vélos, qui s’attachent un peu partout, comme des âmes rebelles.

Ils échappent aux règles de la société, ils ne sont pas bien rangés dans les stations illuminés.

C’est eux, qui illuminent la ville, en se bécotant sur les voies publiques.